Les combats sauvages de Stalingrad ...
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combats de rues dans Stalingrad en 1942
Dans l'enfer de Stalingrad, jour et nuit on se battait avec la même intensité. La bataille collective se superposait à ses milliers de combats individuels, à des duels sauvages qui se livraient dans des caves, des cages d'escaliers, entre des pans de murs, au milieu de la puanteur des cadavres entassés, tels des sacs de terre, pour protéger les vivants.
l'armee rouge dans Stalingrad
D'une certaine manière, les combats sauvages de Stalingrad étaient encore plus terrifiants que la boucherie impersonnelle de Verdun. Cette lutte presque au corps à corps dans les ruines, les caves et les tunnels fut très vite surnommée la guerre des rats par les soldats allemands.
Elle affolait presque leurs généraux, qui avaient rapidement eu l'impression de perdre le contrôle des événements. L'ennemi est invisible, écrivait le général Strecker à l'un de ses amis. Des embuscades tendues dans les caves, derrière les vestiges des murs, dans des abris cachés ou dans les ruines des usines provoquent de lourdes pertes parmi nos troupes.
soldats allemands dans Stalingrad pendant la deuxieme guerre mondiale
Tchouïkov ordonna que l'on privilégie les opérations nocturnes parce qu'il pensait que les Allemands étaient beaucoup plus facilement angoissés et fatigués la nuit. Les fantassins allemands en vinrent à craindre tout particulièrement les Sibériens du colonel Batiouk, considérés comme des hommes ayant la chasse dans le sang.
Dans une lettre, un soldat allemands écrivait : on ne peut comprendre ce qu'est la terreur, ici. Au moindre bruit, au moindre frémissement, je presse la détente de la mitrailleuse et lâche des rafales entières de balles traçantes.
Cette propension à tirer, la nuit, sur tout ce qui bougeait a contribué sans aucun douteà faire dépenser aux Allemands plus de 25 millions de cartouches pour le seul mois de septembre.
soldat russe dans Stalingrad en 1942
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